Parlons Paris ! - Discours d'Emmanuel Grégoire

Discours d'Emmanuel Grégoire du 4 octobre 2025

Samedi 4 octobre 2025

Parlons Paris ! - Discours d'Emmanuel Grégoire

Seul le prononcé fait foi.


Chers camarades,

Chères Parisiennes et Parisiens,

Mes chers amis,

Quel bonheur de vous retrouver ici, dans ce 12ᵉ arrondissement qui m'est si cher.

Ici, au bord de ce fleuve qui raconte toute notre histoire et que l'action de la gauche a rendu aux habitants ! Quel symbole magnifique pour lancer cette aventure, un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques qui nous ont fait rêver, qui ont montré Paris au monde, fière, ouverte, universelle.

J'aimerais vous remercier toutes et tous d'être présents, chers camarades, pour le lancement de cette initiative que j'ai appelée : « Parlons Paris ! »

Je veux, ce matin, parler avec franchise. Ma démarche part d'un constat grave : le Président de la République a placé notre pays dans un chaos institutionnel inouï.

Il a – depuis plusieurs mois – fragilisé comme jamais notre République. La perspective, glaçante, d'une arrivée au pouvoir de l'extrême droite est désormais envisageable.

À cette crise politique s'ajoutent les tensions internationales. Les menaces armées et les dangers existentiels approchent de la France.

Dans ce contexte, je veux vous dire une chose, apprise et lue de nos anciens : dans le vent mauvais qui s'est levé dans le pays comme à travers tout le continent, Paris restera Paris.

La capitale des lumières, des idées, des opprimés.

Pour résister, je vous le dis, mes amis, il faut un maire qui sait réconcilier, qui sait écouter, qui sait protéger.

Un maire indépendant des puissances d'argent et des ingérences étrangères.

Un maire qui offre six années de perspectives, pas six mois de promesses brisées par la corruption et la honte d'une condamnation pénale !

Paris est une fête, oui ! Mais Paris, c'est sérieux !

Je crois que les Parisiens sont fatigués des invectives, de la violence verbale et du tout-à-l'ego. Ils ne souhaitent ni promesse sans lendemain, ni brutalité.

Ce qu'attend le peuple de Paris, c'est de l'attention et une vision.

Ces dix dernières années, ce peuple de Paris a fait face aux épreuves les plus terribles, mais n'a jamais faibli.

Face à l'horreur des attentats de 2015, dont nous allons à nouveau commémorer le souvenir dans quelques semaines, face aux flammes qui ont ravagé Notre-Dame, j'ai vu, comme l'écrivait Victor Hugo, « le peuple qui relève les pierres ».

Paris a tenu bon : debout, digne, solidaire.

Cet esprit de résistance, de culture et de fraternité, c'est cela, l'esprit de Paris.

Et c'est cet esprit de Paris qui est la source de notre espérance.

Car comme tant d'autres, notre ville est menacée.

Menacée ici par la politique de Macron, qui a creusé les fractures sociales et la crise démocratique.

Menacée, là, par le réchauffement climatique que les grandes puissances et les politiques irresponsables nient.

Menacée, ici, par une droite revancharde, conservatrice et nostalgique, qui rêve d'une ville réduite à un cercle de privilégiés : pas de locataires pauvres, pas de touristes dans les beaux quartiers, pas de jeunes sur les bords de Seine.

Cette droite extrême, alliée de l'extrême droite, qui alimente le désengagement de l'État vis-à-vis de nos services publics et les replis identitaires :

Voyez ce qu'ils préparent pour nos hôpitaux, pour nos écoles, pour nos associations !

Leur vision de Paris est un reniement. Elle nie le droit à la ville pour toutes et tous au nom d'une vision élitiste, inégalitaire de notre capitale.

Maire, j'en prends l'engagement, Paris ne s'abandonnera ni au repli, ni au déclin.

Nous ferons une ville à l'image de ses habitants : solidaire, ouverte, inventive, populaire, féministe, écologique.

Les Parisiennes et les Parisiens veulent vivre leur ville en étant reconnus dans leurs diversités, leurs individualités, mais rassemblés autour d'un projet commun qui nous fait sentir combien l'unité est belle.

Pour ce projet, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous maintenant ! 

De vous pour entendre ce que les Parisiennes et les Parisiens ont à nous dire, nous qui sommes déjà aux responsabilités.

De vous pour dialoguer de ce que nous avons réussi, et de ce que nous avons à améliorer.

De vous pour aller surtout parler Paris avec les habitants, hors les murs et les institutions, car c'est d'eux que tout procède.

De vous aussi pour aller chercher des militants de toute la gauche et des écologistes.

Car ce sera bloc contre bloc. Et nous connaissons les méthodes de celui qui se trouve face à nous.


Mes chers amis,

Je souhaite évoquer, sans détours, l'affaire instrumentalisée autour des frais de représentation des maires d'arrondissement.

Instrumentalisée par qui, d'abord ? Par cette droite des faux électeurs et des emplois fictifs, dont le règne s'est achevé en 2001 grâce au militantisme et à la force de nos élus emmenés par Bertrand Delanoë, à qui, ici et aujourd'hui, tout particulièrement sur ce thème, je veux rendre un hommage personnel.

L'intensité et la diversité des interpellations traduisent une demande forte de transparence et de sobriété : je la comprends, je la partage, je me l'applique d'ailleurs à moi-même.

On tente d'attaquer ici notre ADN : nous sommes la gauche des principes.

Respectons-la, défendons-la !

Ma campagne, comme le prochain mandat, seront de cette exigence.

Je ne laisserai ni le terrain de la probité, ni celui de la transparence à Madame Dati, convoquée dans moins d'un an devant le tribunal de Paris pour des délits punis de dix ans d'emprisonnement et cinq ans d'inéligibilité !

Je ne crois pas qu'on puisse être élu et avoir un casier judiciaire pour corruption. Je me battrai contre ces agents qui veulent le retour d'un système ancien qui a défiguré la réputation de la capitale en faux électeurs et en emplois fictifs !

Les attentes de nos concitoyens sont légitimes. Les élus, ils le savent, doivent les entendre, les comprendre et y répondre.

Car notre rôle est précisément de transformer toutes les attentes en actions et en projets politiques.

Je ferai des propositions fortes et je prendrai les décisions qui s'imposent.


« Parlons Paris », mes chers amis, c'est une volonté de rencontre, pour écouter et dialoguer avec les Parisiennes et les Parisiens, qu'ils soient d'accord avec nous ou non, sur les travaux, l'éducation ou la propreté, par exemple.

Cette démarche d'écoute et de proximité prolonge le travail au quotidien de nos élus et de nos militants.

Cette démarche, c'est dire aux Parisiens que leur voix compte, que leurs vies nous préoccupent, que nous sommes là pour les servir.

« Parlons Paris », ce sera aussi accepter de parler avec les Parisiennes et les Parisiens de ce qui ne va pas.

D'évoquer ce qui fatigue, ce qui désunit, malgré les efforts des agents de la Ville à qui je veux rendre hommage.

La tension dans l'espace public, exacerbée par le rythme de la vie en ville – en particulier à Paris.

La difficulté à se loger, à faire garder ses enfants, à se chauffer ou à trouver un emploi : je connais les difficultés auxquelles sont confrontés les Parisiennes et les Parisiens.

Y répondre, trouver des solutions, là est notre mission.

Cette posture d'humilité est essentielle pour comprendre les envies, les espoirs, les colères, y compris vis-à-vis de nos réalisations passées.

C'est la condition d'un dialogue apaisé.

À vous et à travers vous, je veux dire :

Rencontrons, discutons, débattons, chaque jour, à chaque rue, chaque pied d'immeuble, aux sorties de chaque bouche de métro, devant chaque école.

Parlons de Paris, du quotidien des Parisiennes et des Parisiens, de leurs problèmes comme de leurs fiertés.

Nous avons déjà des repères formidables.

Rappelons-le, grâce aux politiques menées par Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo : un logement sur quatre échappe à la prédation du marché grâce au logement social, l'eau est considérée comme un bien commun, les tarifs de cantine sont accessibles à tous, la qualité de l'air s'est spectaculairement améliorée ! La culture s'est dynamisée, et Paris s'est réveillée.

Ce n'est pas anecdotique. Ce n'est pas marginal. C'est fondamental pour construire l'avenir de Paris.

Celui que je veux construire avec vous.

Car oui, il s'agit désormais d'écrire une nouvelle page, de constituer une nouvelle équipe, de porter une nouvelle forme de gouvernance.

« Parlons Paris », ce sera aussi parler du rôle de notre ville, une ville de gauche.

Je veux parler des visages que la société ne regarde pas assez.

Ils sont souvent féminins, de ces vies discrètes et invisibles, parfois héroïques, qui font tenir debout notre ville, ces derniers de cordée :

Aidants familiaux, étudiants, travailleurs et travailleuses dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les crèches, les écoles, mais aussi les artisans et commerçants de nos quartiers qui se lèvent tôt.

Je pense aux livreurs à vélo, que nous avons défendus pour qu'ils puissent enfin faire valoir leurs droits face à un marché ubérisé, ultralibéral, qui déshumanise, exploite et épuise leurs corps, leur santé, leur dignité.

Je pense à ces familles monoparentales, plus de trois sur dix à Paris, et à ces « mamans solos » qui en forment l'écrasante majorité.

À leur lutte quotidienne pour garder la tête hors de l'eau, entre garde d'enfants, emploi, charges et souvent solitude.

Je sais l'importance du « temps pour soi » – ce luxe devenu inaccessible pour beaucoup de Parisiennes et de Parisiens.

Je veux être un maire de gauche, de la gauche qui leur fait gagner du temps, de la gauche qui améliore la vie des gens.

Il arrive que l'on me demande : « Après 25 ans de gauche à Paris, n'y aurait-il pas un essoufflement ? ». Mais non !

Il y a tant à faire encore pour faire de cette ville un Paris pour tous ! Un Paris qui fait la fierté des Français et suscite l'envie du monde !


Paris, c'est la beauté de ses paysages, de son patrimoine et de sa grande histoire.

C'est aussi le lieu de vie de tant de vies difficiles. Je pense à la grande précarité que l'on croise dans nos rues.

À Paris, chaque nuit, 3 500 personnes dorment dehors.

Nous ne pouvons tolérer que des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants vivent dans l'oubli.

Face à cette pauvreté extrême, Paris doit tenir son rang de ville-refuge.

Dès le premier jour du mandat, nous lancerons un plan de mise à l'abri d'urgence pour répondre aux carences de l'État.

Paris ne détournera pas le regard. Je ne détournerai pas le regard.

Nous agirons pour les jeunes isolés, aujourd'hui abandonnés dans un vide administratif qui les condamne à la rue et à l'errance.

Le visage de ces jeunes est le visage des Parisiens.

La Ville de Paris prendra en charge leur accueil de manière inconditionnelle, en leur offrant un accompagnement digne et protecteur.

Ils ne seront plus les oubliés des politiques publiques.

Je refuse les scènes d'abandon comme celle observée à la Gaîté Lyrique : plus jamais ça.

Oui, c'est la faute de l'État, mais c'est aussi d'abord notre responsabilité.

Paris ne peut pas tout. Mais Paris peut davantage.


Prendre nos responsabilités, nous savons le faire.

Regardez la révolution écologique que nous avons menée à Paris !

Paris s'est saisi de ce défi du siècle, avec des politiques structurantes et spectaculaires : révolution des transports, piétonnisation, rénovation énergétique.

Et un nouveau paysage a vu le jour, avec ses nouveaux marqueurs et repères : les pistes cyclables plus larges, la végétalisation de nos grandes places, le nouveau visage des axes structurants que sont les voies sur berges, la rue de Rivoli, la rue de La Chapelle.

Mais cette transition vers un Paris capable de faire face aux 50 degrés ne verra le jour que lorsqu'elle sera une réalité dans chacun des quartiers de Paris.

« Parlons Paris », ce sera parler avec les Parisiennes et les Parisiens de leurs quartiers !

La prochaine étape de l'évolution de Paris, c'est la transformation à l'échelle de chaque quartier !

Je veux que les Parisiennes et les Parisiens puissent donner leur avis sur le toit qu'ils souhaitent voir végétaliser ou sur la rue qu'ils espèrent voir transformer.

Qu'ils s'expriment, qu'ils dessinent, qu'ils inventent. C'est d'elles et eux que viennent les plus grandes idées…

Nos opposants détestent la proximité. Ils ont même voté une loi en catimini cet été pour la démanteler.

Eh bien, en 2026, j'irai encore plus loin !

Ma campagne portera une vision de partage du pouvoir, de proximité, du souci du détail, de la présence d'élus à portée de discussion.

Je veux une campagne d'une nouvelle nature, qui consiste à préparer la feuille de route de la transformation de chaque quartier de Paris.

C'est la campagne que je veux mener et le maire que je serai.

« Parlons Paris », ce sera présenter un chemin d'espérance pour l'avenir.

Ils veulent changer Paris, la privatiser pour le plaisir de quelques-uns. Nous allons la défendre pour toutes et tous. L'avenir de Paris, c'est une écologie pour tous, une ville pour tous, une éducation pour tous, un espace public pour tous, la sécurité pour tous et la défense des droits de tous.

Nous connaissons nos piliers, nos axes de travail :

  • Accélérer la transformation écologique

  • Favoriser le pouvoir d'achat des Parisiennes et Parisiens, en particulier sur la question du logement

  • Défendre nos services publics

  • Protéger nos droits

  • Faire vivre le rayonnement international et la vie économique parisienne

Ces axes, faisons-les vivre pour dessiner le chemin d'espérance pour demain.

J'en ai la conviction, la réponse au défi écologique est indissociable de l'amélioration de la vie au quotidien des Parisiennes et des Parisiens.

Je prends donc l'engagement de faire entrer Paris dans une nouvelle étape écologique.

Une écologie du quotidien, du bien-être, qui garantit des droits à chacun : mieux respirer, mieux manger, vivre dans un logement mieux adapté au grand froid et aux grandes chaleurs.

Une écologie sociale.

Car oui, ma sensibilité – la nôtre, je le crois – mêle intimement écologie et solidarité. Et je veux dire ici un mot sur nos partenaires et amis.

Je sais à quel point les écologistes nous aident dans notre ambition environnementale.

Je sais à quel point les communistes nous aident dans notre ambition sociale.

C'est pourquoi je sais intimement que nous arriverons, ensemble, à unir ces exigences dans une seule et même ambition, et ce dès le premier tour.

Nous devons concilier le besoin de logements et le besoin de nature. Je ne tranche pas entre ces deux besoins, je les additionne.

Je sais et saurai faire le lien entre ces deux visions.

Cette écologie sociale au service des Parisiennes et des Parisiens, qu'implique-t-elle ?

Verdir et piétonniser, partout où cela est possible.

Je veux aussi que nous redonnions de la place à la nature sur les berges de Seine pour former, avec les coulées vertes du 12ᵉ et du 16ᵉ, une coulée verte et bleue traversant tout Paris et reliant les deux bois.

La bataille écologique se mènera aussi dans l'assiette.

La pétition contre la loi Duplomb l'a montrée cet été.

Quel espoir formidable et quel message ! Oui, nous voulons un changement radical de notre modèle alimentaire pour mieux manger et mieux traiter nos terres. À Paris, l'alimentation bio et durable sera généralisée.


Retisser les liens entre Paris et sa métropole, ce sera une ligne directrice de l'ensemble de mon action.

Pensons à la pollution, à la hausse des températures, au manque de logements.

Que nous habitions à Paris, à Saint-Denis, à Montreuil, nous connaissons ces problématiques. Ce dont nous avons besoin, c'est de coopérer, coopérer pour agir.

Paris doit aussi se mettre au service du pays tout entier : en accueillant les cultures de toutes les régions, en valorisant les talents venus de partout, en partageant ses ressources, ses savoir-faire, ses richesses également.

Demain, je souhaite que les enfants de Paris aillent à la rencontre du patrimoine de France et que les enfants de partout en France viennent à la rencontre de Paris.


Nous devons permettre aux Parisiennes et aux Parisiens de mieux se loger.

Comme 70 % des Parisiens, je ne suis pas né à Paris. Pouvoir m'y installer a été la condition première pour y construire ma vie.

Or, aujourd'hui, pour celles et ceux qui souhaitent s'installer à Paris, ou simplement y rester, louer est un combat et acheter impossible, à moins d'être héritier.

Un marché du logement livré à Airbnb, des logements inoccupés ou détournés de leur fonction.

Je refuse cette fatalité.

Et nous garantirons à toutes et tous le droit de vivre à Paris dans un logement digne, durable et qui soit adapté aux parcours de vie.

Pour cela, nous commencerons par engager la chasse aux logements inoccupés et à la spéculation.

Les mètres carrés disponibles doivent servir au logement d'abord !


Parmi mes priorités, évidemment : l'école.

Je veux remettre l'école publique au cœur de tout.

Mon attachement à l'école est viscéral. Elle est le ciment de notre République.

Or, notre école publique est affaiblie par l'absence de vision et la politique des gouvernements qui se sont succédé depuis 2017.

Si rien n'est fait, près d'un enfant parisien sur deux sera scolarisé dans l'enseignement privé d'ici dix ans. Il en résulterait un séparatisme inacceptable, une catastrophe sociale que je ne veux pas accepter.

Mon objectif est de redonner à notre école publique et ses enseignants leur prestige. Demain, je veux que les Parisiennes et les Parisiens se battent pour y inscrire leurs enfants.


Enfin, parmi les grands progrès que nous avons, courageusement et souvent seuls, portés, la révolution vélo marque notre empreinte sur la ville.

Mais rappelons-nous combien cette révolution est récente.

En cinq ans seulement, Paris s'est transformée pour mettre le vélo et la marche au cœur de nos habitudes. Quelle révolution !

Notre défi, aujourd'hui, est de pérenniser cette révolution, mais surtout de la pacifier pour que les piétons se sentent plus en sécurité.

C'est pourquoi je continuerai à piétonniser ces endroits qu'aiment tant les Parisiennes et les Parisiens, mais qu'ils ne connaissent plus trop. Je pense notamment à la place du Trocadéro et à la place de la Concorde, pour se promener dans le calme.

Je vois aussi, sur certains axes, des embouteillages récurrents. Je pense aux boulevards Beaumarchais et Magenta ou au quai Voltaire. À chaque fois que ce sera nécessaire, nous reverrons le plan de circulation.

Parfois aussi, il faudra transformer, avec les idées de ses habitants, un quartier pour qu'il retrouve sérénité et un air respirable, comme celui des Grands Boulevards.


Chers amis,

Sur l'écologie, la culture, la santé, l'éducation, la protection des droits de toutes et tous, et en particulier des personnes LGBTQIA+, sur la sécurité, le commerce, et tant d'autres sujets, engageons nos travaux !

Car nous devons désormais répondre aux attentes des Parisiennes et des Parisiens.

En 2026, il se jouera un moment décisif pour leur avenir et celui de notre pays.

Nous connaissons notre adversaire. Il usera de tous les moyens pour protéger ses intérêts, de toutes les méthodes pour prendre le pouvoir, mais n'aura aucune considération pour celles et ceux qui font la beauté de Paris.

En mars prochain, les Parisiennes et les Parisiens ne signeront pas un CDD de 6 mois à une candidate renvoyée en correctionnelle qui n'a aucun projet. Ils attendent un maire qui les comprenne. Un maire qui soit à leurs côtés.

Pour cela, à nous de venir à leur rencontre, de mieux les écouter, afin de mieux répondre à leurs attentes, à leurs aspirations.

Nous avons pour nous l'ambition, la détermination, notre capacité à coopérer avec nos voisins, notre attachement à la vie démocratique, notre refus absolu de stigmatiser quelqu'un pour ce qu'il est, notre intolérance à l'intolérance.

Nous avons pour nous un cap pour Paris, un Paris pour tous.

Nous menons campagne pour que le juste devienne fort. Pas pour faire croire que le fort est soudainement devenu juste.

Je suis déterminé à mener ce combat, avec vous, pour vous, et pour tous ceux qui croient en une ville plus solidaire, tournée vers l'avenir, confiante dans sa jeunesse et sa diversité.

Je sais pouvoir compter sur vous, sur votre engagement, sur votre détermination, sur votre enthousiasme aussi.

Alors montrons notre force et notre unité.

Vive la République, vive la France, vive Paris !